Chocolat au lait x) [Terminé]

Kamui venait de se demander à quoi pouvait bien ressembler la salle des professeurs. il se demandait si il y avait des distributeurs automatiques de bonbons, et autres bidules confisqués aux élèves. Il savait qu'il rêvait un peu mais c'était plutôt sympa à imaginer .... Il n'aurait pas besoin d'acheter de portable ou de trucs du genre ... Enfin bon, dommage qu'il n'y avait pas de voiture confisquée sinon il l'aurait empruntée pour s'éviter d'en acheter une... ça lui faisait penser qu'il devait absolument en acheter une. Il allait pas rouler en taxi toute sa vie ... Finalement il se dit qu'une voiture c'était pas marrant. Il s' achèterais une moto... Après tout il avait passé le permis moto juste pour savoir les conduire sans jamais vraiment penser en avoir besoin mais pourquoi pas en acheter une ... Il avait pas de gosse et ne pensait pas encore à en avoir donc une moto était un véhicule tout spécialement conçu pour des personnes dans sa position ... Enfin, peut être ... c'était décidé il achèterais une moto, une 2000km² (existe pas xD) comme ça y roulerais à 300 à l'heure sur la départementale... Un rêve x) Il poussa la porte de la salle des professeurs et pénétra à l'intérieur. Elle était vide, et sans distributeur... (eh merde) Il regarda un peu plus attentivement la pièce puis il remarqua un distributeur !! Mais seulement de café et de chocolat au lait ... Il pensa alors à prendre un petit chocolat au lait. Il se dirigea vers la machine à chocolat au lait puis il remarqua un bouton "insert coins" à ce moment la, Kamui repensa à sa jeunesse avec les jeux vidéos ou il secouait les distributeurs comme un taré pour pas mettre de pièce. Il fit un grand sourire de psychopathe en regardant la machine en se demandant si il avait pas perdu le coup de main. Il posa lentement les mains sur la machine en respirant de grands coups lents et répétés puis, IL LA SECOUA COMME UN MALADE !!(sans se dire que c'était pas un distributeur et que ça marcherait pas) Après plusieurs tentatives, il se résigna à mettre une pièce...

*je te promet tu vas y passer un jour toi*

Kamui prit son chocolat chaud puis il alla s'asseoir sur un canapé en faisant gaffe de pas en foutre partout. Ça la foutrait mal de niquer les canapés dès son premier jour, surtout qu'il n'avait pas l'impression d'agir en professeur modèle depuis qu'il était là ...

Bon, je me demande ou j'ai mis mon emploi du temps moi. Si ça se trouve j'ai cours et je le sais même pas. j'aurais cas dire que je l'ai pas reçu ... Ouais mais c'est pas sûr que ça marche ... Y vont se souvenir de moi les cons <.<

Kamui avala d'une traite son chocolat au lait puis s'avachit sur le canapé les yeux fermés, somnolant à moitié, voire complètement en fait ... Il avait les bras étendus sur le dossier du canapé et la tête plus haute que la partie verticale s'était posée sur le dessus.

Rosemary était mouillée de la tête aux pieds. Toute mouillée. Ses longs cheveux d’un blanc étonnant tombaient en une cascade mouillée, humide et bien collante qui descendait le long de son dos. Et d’où pouvait bien provenir Rosemary pour être dans un tel état ? Naturellement, Rose qui ne tenait jamais en place et qui éprouvait tout le temps l’inexplicable envie de bouger venait d’aller courir. Elle avait couru à s’en étourdir et à en oublier tout le reste ! Au diable Frédéric et cet enfant qu’elle attendait et qui était pour l’instant bien caché. Adieu Ashura et sa tentative de suicide. Adieu monde cruel qui équivalait à toujours tout recommencer pour mieux se tromper. La jeune femme ferma les yeux et s’arrêta de courir. Elle en avait assez fait pour aujourd’hui. Il était passé Midi et nous étions lundi. Mais ironiquement, c’était un de ses congés du à une quelconque fête que tout le monde oubliait et que l’on serait obliger de fêter savourant la consommation et surtout la surconsommation des pays développer. Rose regarda son podomètre avec un petit sourire. Elle avait déjà fait les huit milles pas qu’il fallait pour être catégoriser dans les sportifs. Elle se mit à sauter joyeusement en se rendant vers la salle des professeurs. C’était la première fois qu’elle y allait et pourtant, elle s’étonnait de croire qu’elle savait le chemin. Elle réussit presque. Du moins, elle était sur qu’elle y arriverait. Et non… Fausse alerte. Ce qu’elle avait cru comme étant la fameuse salle réservée à ceux qui gagnait leur vie dans cette établissement était en fait la conciergerie. Elle ferma les yeux et se remémora la carte qu’elle s’était fait de l’école pour éviter de se perdre mais que ces derniers temps elle avait tendance à oublier sur le meuble de sa chambre. Elle avait l’esprit en l’air… mais il fallait lui pardonner ses erreurs… Elle n’en faisait pas tant, mais elle avait de bonnes raisons pour avoir la tête dans les nuages. Toute cette histoire avec Frédéric et le bébé. Ce foutue bébé qu’elle aimait. Si au moins. Rose n’aurait pas été Rose, elle aurait pu avorter. Mais Rose était Rose. Elle poussa un long soupire.

*Je vais trouver un moyen… jamais je croirais… c’est pas comme ça que ma mère m’a… *

Rosemary coupa net au beau milieu de sa pensée. Sa maman… un autre problème. On ne voyait pas ses problèmes dans sa figure. Rose souriait comme si de rien était. Elle n’avait pleuré qu’une seule fois. Quand Frédéric l’avait empêché de lui parler. Rose entendit quelqu’un qui parlait tout seul. Elle accouru vers la pièce.

La salle était belle et spacieuse et Rose pu lire que cette salle était la salle des profs sur un petit écriteau. Mais si elle réalisa ce petit détail, elle ne réalisa pas la petite marche qui séparait le couloir de la salle des profs et s’y enfargea. Elle tomba par terre en poussant un juron sonore. Quand elle tenta de se relever sa cheville céda sous son poids.

Quelle belle entrée et quelle belle première rencontre avec un enseignant qui allait la superviser pendant son stage ! Elle n’était bonne qu’à faire des niaiseries ses temps-ci. Les hormones lui menèrent les yeux pleins de larmes. Mais elle ravala son envie de pleurer… Allait-il venir vers elle ? Allait-il réagir ?

Le sommeil léger Kamui se réveilla quelques minutes avant qu'une jeune fille arrive. Pendant ces minutes qui lui semblèrent incroyablement longues, Kamui s'ennuyait et se demandait si il n'allait pas partir un peu en ville quand il entendit des pas dans le couloir. Il se demanda alors si les chambres étaient aussi bien insonorisées car il ne pourrait sûrement pas beaucoup dormir avec des chambres mixtes pleines d'étudiants dans un âge ou certaines choses sont importantes à leur yeux ... Remarque, ces choses l'étaient toujours, même un peu plus vieux (ne se sent pas concerné). Le bruit de pas se stoppa devant la porte d'entrée qui ne tarda pas à s'ouvrir. Une jeune femme qui ne semblait pas être professeur (remarque, Kamui non plus) apparût derrière elle.
La jeune femme avança d'un air décidé mais elle fit une chute à cause de la marche à l'entrée qu'elle n'avait pas l'air d'avoir vue ... Kamui resta assit à ne rien faire en voyant qu'elle avait le courage de se relever... Seulement le courage ne suffisait pas et elle retomba rapidement au sol. Kamui se leva puis s'approcha de la jeune femme. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever tout en affichant un sourire moqueur. Pour être dans cette salle elle devait sûrement être une professeur sinon elle n'y serait pas entrée. Seulement s'entraver comme ça signifiait soit qu'elle était choutée, soit qu'elle était nouvelle. Kamui préférait se reportait vers la deuxième option la trouvant plus intéressante. Même si il n'avait pu apercevoir son visage que quelques secondes quand elle avait ouvert la porte, elle lui avait donné une impression de jeunesse. Elle devait être aussi jeune que lui voire plus. Il la regarda un moment avec attention, la main toujours tendue pour l'aider à se lever, puis il se risqua à la questionner.

Ça va ? Vous êtes enseignante ici ?

Kamui avait changé son sourire moqueur pour un sourire plus habituel. Il se posait pas mal de question au sujet de cette belle maladroite qui était apparue juste après son sommeil. Qui pouvait-elle bien être ? Pourquoi elle avait des cheveux blancs ? Et surtout comme pouvait-elle bien s'appeler ? Il se le demandait sans vraiment avoir de réponses. Après tout, il ne lui avait pas posé la question. Il regarda un peu autour de lui en trouvant le temps long. Pourquoi elle ne lui prenait pas la main qu'il l'aide à se relever ? Elle était assommée ou quoi ?

Il était vrai que Rose avait une apparence surprenante. Ses cheveux étaient une auréole de poil beaucoup trop sage. Elle avait les cheveux platine si pâles que l’on les aurait dit blanc. Rose regardait l’homme qui s’était rapproché. Il était réellement mignon. Elle avait beau avoir un petit problème avec le garçon qu’elle avait aimé, cela ne devait pas l’empêcher de vivre pour autant n’est ce pas ? Et justement, puisque Frédéric était marié, il fallait bien qu’elle oublie son rêve de l’épouser. Adieu le conte de fée avec le beau prince charmant sur son ravissant cheval blanc. Adieu ce Happy Ending avec cet homme. Il faudrait bien que l’être, la chose, (Quel était le terme exact ?) qu’elle portait aie un père, non ? Rosemary ferma les yeux. Le jeune homme lui tendait la main.

Et voila que Rose se comportait comme une véritable idiote ! Qu’est ce qu’elle devait faire ? Son cœur battait la chamade comme un idiot. Il y avait juste un garçon comme tant d’autre devant elle qui lui tendait la main pour l’aider à se relever. Elle se trouvait stupide… Stupide et idiote! La reine sans conteste de l’idiotie et de la stupidité humaine. La preuve même qu’une femme pouvait à la fois réussir dans la plus grande majorité de ce qu’elle entreprenait et échouer quand même dans ce qu’elle voulait le plus. Elle aurait du se cacher sous terre alors qu’elle en avait encore la chance. Mais, elle n’y avait pas pensé… ce qu’elle pouvait être la reine des connes quand elle s’y mettait. Rose agrippa lentement la main du jeune homme. Le rouge lui était monté aux joues. Elle poussa une petite plainte lorsqu’une bonne partie de son poids lui atterrir sur la cheville et s’accrocha au cou du jeune homme pour retirer du poids de sur sa cheville blessée.

« Loin de moi l’idée de vouloir me plaindre, mais j’ai déjà été dans un meilleur état… »

Rose prit une petite pause et replaça une longue mèche de sa crinière derrière son oreille… Elle eut un petit fou rire nerveux. Elle professeur? Il la prenait pour plus vieille un peu, non?

« Je ne suis qu’une toute petite et minuscule stagiaire de rien du tout… »

Dit-elle en pouffant à nouveau de rire. Elle ne savait pas quoi penser et quoi faire. Sa cheville lui élancait. Elle ferma les yeux. Elle appuya son pied par terre et poussa une plainte sonore. Ce qu’elle était idiote quand elle s’y mettait… Tout ce qui l’entourait ces temps-ci lui prouvait…

« Je me présente… Rosemary Sunshine… et vous? »

Il était un enseignant… pire, un de ses superviseur et le premier qu’elle rencontrait en chair et en os. Alors Rose ne savait pas trop comment réagir. Elle trouvait que cela faisait un peu perdant d’arriver ainsi et de se peter la gueule devant son premier prof…

La jeune femme venait de relever le visage et Kamui fut plutôt réconforté dans sa vision du visage de la jeune femme. Elle était bel et bien très belle. Elle mit un certain temps à tendre la main vers Kamui mais une fois fait elle se releva rapidement avant d'atteindre un niveau ou sa cheville recevait un peu trop de poids et ou elle dût s'agripper au cou de Kamui. Suite à ce rapprochement plutôt soudain de la jeune femme, Kamui se sentit un peu à l'étroit contre la ravissante jeune femme. Une légère teinte rosée apparut sur ses joues avant de remarquer qu'elle avait l'air d'avoir le même teint que lui assez coloré.
Elle lui dit alors qu'elle n'était pas du genre à se plaindre mais qu'elle était blessée. Pas étonnant avec la chute qu'elle avait fait.
Kamui observa la jeune femme un moment, elle qui n'avait pas l'air de remarquer le fait que Kamui était mal à l'aise et qui remettait une mèche de cheveux derrière ses oreilles
Elle lui signala alors qu'elle n'était pas professeur mais simplement stagiaire. Une stagiaire du même âge que lui environ, bizarre. Mais bon il n'allait pas se plaindre.
La jolie stagiaire tenta alors de remettre son pied au sol mais se ravisa en sentant la douleur revenir de plus belle. Elle en profita alors, toujours au cou du jeune homme, pour se présenter. Ainsi donc elle s'appelait Rosemary Sunshine, plutôt inhabituel comme nom mais bon ...

Bon eh bien moi c'est Kamui Shirô, enchanté de te connaitre malgré les circonstances. Je pense qu'il serait bon de t'emmener à l'infirmerie rapidement non ?
Dis moi Rosemary, tu n'aurais pas un surnom ou quelque chose que je puisse utiliser pour t'appeler ? Pas que j'aime pas ton prénom mais je le trouve un peu long non ?
Ah oui, et tu peux me tutoyer. J'ai pris la liberté de le faire avec toi sans te le demander je suis désolé mais ... je peux ? ^^"

Kamui faisait un large sourire à la jeune fille. depuis qu'il avait parlé, il allait beaucoup mieux, pas qu'il aie eu une douleur ou autre, mais simplement qu'il se sentait plus à l'aise avec cette femme. Sûrement le fait qu'ils se soient présentés. En fait il n'en savait rien. Ce qui était sûr, c'est qu'il se sentait maintenant beaucoup plus à l'aise avec cette femme, comme si ils se connaissaient depuis un petit moment maintenant.Il se demandait comme ils allaient pouvoir la transporter jusqu'à l'infirmerie... il pensa alors aux mariages mais se refusa à faire ça. Il pensa alors à la faire grimper sur son dos, mais pensa qu'il n'avait pas fait ça depuis le collège. Il résigna alors à quelque chose de plus simple, improviser ?

(suite à l'infirmerie: https://pensionnat-watari.superforum.fr/infirmerie-f60/petit-cas-banal-en-apparence-t125.htm#1964)