Nom : Je m’appelle Sunshine. C’est le nom que j’ai choisit. Je voulais couper les ponts avec ma famille.
Prénom : Je me prénomme Rosemary. Mais la majorité du monde m’appelle seulement Rose ou seulement Mary
Age: Je suis née le 25 décembre 1982. Dehors, la neige tombaient en gros flocon et bien pelotonnée dans leurs maisons, les habitants de mon pays de glace fêtaient la fête de Dieu. Je pris mon premier souffle sur le coup de Minuit dans la veillée du 24 au 25 décembre. J'ai donc ving-cinq ans.
Sexe: Je suis une femme.
Description physique: Je suis plutôt grande et j'ai un poids proportionnel à ma taille. Mes cheveux sont d'un blond platine très pâle. J'ai des grands yeux bleus qui ont fait craqués plus d'un jeune prétendant. Normalement, je ne suis pas le genre de fille hyper maquiller qui prend des heures et des heures s'arranger avant de se présenter devant un mirroir. Comme beaucoup d'universitaire, j'ai peu de temps à moi et je veux m'impliquée partout. Je veux que l'on me remarque au naturel. Ma trousse de maquillage contient un cache-cerne, un fond de teint, un gloss, un crayon-noir et quelques ombres à paupières. Je laisse souvent mes cheveux détachés et je me suis permis de me faire des mêches roses. Je veux faire mon excentrique...J'ai aussi quelques tatous sur le poignet et dans le dos.
Description mental: La première chose que je dois vous dire, c’est que la vie est quelques chose d’extraordinaire. C’est une rare chose que je garde de ma vie et que je trouve qui est positive. La vie c’est le plus beau des cadeau que l’on a. Il faut savourer chaque jour comme s’il était le dernier et passer par-dessus les malheurs surtout si on veux connaitre le bonheur. Je ne suis pas la mieux placée pour parler du fait d'aimer la vie surtout à votre age. Mais j'espère que vous comprennez ce que je veux dire. J'ai beaucoup changé durant ma vie. Je ne suis plus quelqu'un d'aussi égoïste qu'à l'adolescente. En fait, je ne parle tout simplement pas de moi et de mon passé. Je suis indépendante de nature. Je ne pense jamais au fait d'être soumise à quelqu'un. Je veux me sentir libre de mes propres choix. Je suis le genre de personne qui a le sourire très facile quand tout va bien dans sa vie. Mais quand les temps sont plus dur et que je suis légèrement déprimée, il est toujours très dur de me faire remonter la pente. On dit souvent de moi que mon rire est contagieux et que je répends la bonne humeur partout ou je passe. Je suis une personne qui est très humaine. Je vais souvent vers ceux qui ont des problèmes juste pour essayer de les consoler. Quand quelqu'un a mal et souffre, il faut tout faire en son pouvoir pour l'aider à croire en la vie. Je suis une éternelle positive, même si par moment, mon interes pour la théorie que tout va toujours bien semble décroitre plutôt vite quand ca va moins bien dans ma vie. Je suis aussi une excessive.
Aime : J'aime la vie et tout les petits détails qui font qu'elle est unique. J'aime les gens et le contact que l'on peut établir avec eux. Je ne suis pas quelqu'un de très difficile.
N'aime pas: Les gens égoistes qui n'ont d'yeux et d'oreilles que pour leur propre personnes!
Profession : Stagière et future enseignante
Histoires du perso : Pour être vraiment franche, je déteste amèrement parler de mon passé. J’aimerais bien que l’on prenne pour acquis que je n’ai pas de passé. Je ne suis pas fière de beaucoup de mes agissements par le passé et j’aimerais mieux mourir que de parler de ce que j’ai fait. Au cours de mes vingt-cinq ans, j’ai été une enfant indépendante mais adorable, une préadolescente complexée, une adolescente tourmentée et très difficile. J’espère sérieusement que vous me pardonnerez… Mais puisque que vous insistez, voici mon histoire.
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Extrait du ciel pour le soleil
J'aime le soleil dans tes cheveux
J'aime ta bouche et tes yeux
J'entends ton rire dans mes oreilles
T'es le ciel pour le soleil
J'aime ta bouche et tes yeux
J'aime le soleil dans tes cheveux
J'entends ton rire dans mes oreilles
T'es le ciel pour le soleil
T'as la douceur d'un matin de printemps
Qui s'éveille sur la ville
Prendre un café avec toi
N'importe quoi, tant que tu sois
Son rire. C’était ce qui avait séduit ma mère, Sarah Gagnon, chez mon père, Marc Labrèche. Il avait le plus beau rire de tout l’univers, selon elle. Qu’il étudie en théâtre et que son père était un acteur célèbre, ça lui était bien égal. C’était lui l’homme de sa vie et elle faisait tout pour qu’il la remarque. Marc et ses beaux yeux ! Marc et son excentricité! Tout le monde sait très bien qu’il n’est pas le temps d’être sage à vingt-cinq ans et justement, ils avaient vingt-cinq ans. Parce que lui aussi, il aimait cette fille avec ses beaux cheveux blonds presque blancs et son sourire et sa peau couleur neige. C’était et cela reste d’ailleurs le plus beau point commun. Mes parents s’aimaient à la folie. Je n’étais même pas encore pensée. Pour eux, tout était si simple. Marc aimait Sarah, une jeune fille de bonne famille. Sarah aimait Marc, le jeune homme hyperactif qui voulait faire tout ce qui passait près de lui! Tout commence par un beau jour d’été, il y a maintenant plus d’un quart de siècle…C’est une histoire d’amour banale entre un jeune homme, cheveux en bataille, yeux rieurs et sourire éclatant et une jeune femme, cheveux coupés à la garçon, sourire séduisant au visage et yeux brillant d’amour pour son jeune prétendant. Ce jour-là, mon père a une surprise très spéciale pour la femme de sa vie. Il veut lui demander sa main. À genoux dans le gazon mouillé en bordure de l’endroit au tout avait commencé, il sort la bague et lui demande avec tendresse si elle veut bien l’épouser. Le temps semble se figé. Sarah prend un temps fou pour réagir. Elle l’embrasse tendrement et voila qu’elle se trouve capable de lui dire que oui. Mais rapidement, les choses dégénèrent et c’est dans un lit que les deux jeunes gens se retrouve. C’est ainsi que j’ai été conçue.
Extrait de 9 mois par DKK
T'aimer plus que tout et même te servir de poutre
J't'aurais appelé Sydney, Sydney Camara ça l'fait
T'aurais été une star derrière les cameras de ciné
J'avais tellement de choses à te dire tout et du délire
Le mariage se fait rapidement, puis ma mère réalise qu’elle est enceinte et rapidement, c’est la course. Il faut un appartement, une maison, une place en garderie un médecin et… Puis un accident banal en décembre. Sarah qui trébuche sur un jouet de la fille de sa sœur et voila qu’elle tombe parterre. Vite, direction l’hôpital. Je veux sortir… Je veux déjà voir le monde! Et puis après un véritable marathon entre la mère et l’enfant, Sarah met au monde une petite fille de trois livres et six onces qui est rapidement mise en couveuse, moi! Il faut tout faire pour sauver cet enfant! Sous le regard attentif de la mère et des médecins, l’enfant prend de plus en plus de force. On sait que j’aurais les cheveux pâles de ma mère mais les yeux bleus de mon père. Après deux mois en couveuse, on me laisse partir. Ma mère est venue me voir à tous les jours. Je suis sa fierté… sa battante! Elle m’aime! Elle voulait que je sois la plus belle et la plus grande. Elle avait de grand plan de carrière de moi. Je venais de naître et elle me voyait chimiste, physicienne, avocate, femme d’affaire, astrophysicienne, médecin et compagnie. Elle a su en me voyant que j’étais sa perle rare.
Extrait de quelque part
Ecris-moi une autre histoire
T'es le seul à me comprendre
Emmène-moi quelque part
Je me laisserai surprendre
Invente-moi un monde à part
Apprends-moi une nouvelle danse
Emmène-moi quelque part
Baby, je te fais confiance
Et puis il y a les apprentissages de bases. J’apprends à marcher, à parler, à rire, à sourire… Mon père n’est pas souvent présent. Mais ma mère est ma confidente et mon amie. Je suis du genre très indépendant dès l’enfance. Un bout en train qui demande de voler de ses propres ailes. À la garderie, je veux être amie avec tout le monde. Même ceux qui ne parlent pas ma langue. Je ne parle que le français. Il y a plein de jeu possible. Je veux découvrir le monde et le réinventer à ma façon. Je veux que l’on invente des jeux encore et toujours. Je veux voyager… comme je fais avec mon père quand il est présent… jouer à prendre l’avion et à aller en France, en Belgique, en Italie, en Espagne, au Costa Rica, à Cuba… Mon père était le héro de mes fables quand j’avais cet age-là. J’étais toujours excité quand je le voyais à la télévision. Mon père, c’était mon papa, avant d’être un acteur et un humoriste en pleine lancée de carrière.
Extrait de la marmaille
Mais d'où me vient cette envie folle
Mais d'où me sortent ces idées-là
Cette passion des cours d'école
Cet attendrissement que voilà
J'm'émeus devant les femmes enceintes
Qui magasinent les berceaux
Qui ont les seins gros comme ma crainte
D'avoir toute la marmaille à dos
Toutes mes certitudes s'écroulent
J'veux d'la marmaille à moi
J'veux moucher les p'tits nez qui coulent
J'veux mettre ça en pyjama
Je veux qu'ça crie, je veux qu'ça saute
Que ça brise des matelas
Et j'veux qu'ça salisse des chaises hautes
J'veux d'la marmaille à moi
Je devais avoir sept ans quand la relation entre mes parents s’est un peu tendu pendant un temps… pour une seule et unique raison… Ma mère voulait d’autre enfant et mon père, obsédé par sa carrière, ne voulait pas! C’est à ce moment là que j’ai commencé à voir mon père sous un autre angle. Je venais de rentrer à l’école. Je n’aurais pas la prétention de dire que j’étais une fillette intelligente. Depuis toute petite, j’adorais apprendre et je dépeignais mon père comme un héro. C’est à sept ans, quand j’entamai ma première année du primaire que le discours changea. Mon père ne me prêtait plus autant d’attention qu’avant et cela m’écoeurait. Ma mère avait finit par le convaincre d’avoir un deuxième enfant et je me sentais un peu délaissée. Durant cette période, je me fis des amis qui durèrent jusqu’au début du secondaire. J’étais plus avancé que mon niveau, ma soif d’apprendre me menait toujours plus loin.
Extrait d’Est-ce que tu me prend au sérieux ?
Est-ce que tu m' prends au sérieux
Ou est-ce que tu m' prends pour une idiote
Lorsque j' me prends à ton jeu
Et que j' me prend les pieds dans ta porte
Et puis un jour, je suis devenue une grande sœur d’un ravissant petit garçon. Ma relation familiale était tendue. Je devais avoir dix ans. Ma mère n’avait d’yeux que pour son fils et moi… bien, je me sentais seule parce que mon père ne jouait plus avec moi. J’étais énormément jalouse de Mathys. C'est à ce moment précis que mon comportement commence à changer de manière drastique. Je deviens une excentrique et beaucoup de mes amies me lâchent, me disant trop déprimante. J’ai énormément de complexe malgré mes douze ans. Je me trouve trop petite, trop grosse, trop laide, trop différente. Pourquoi je n’étais pas comme les autres? C’était pour cette raison que mon père était si froid avec moi? Où était-ce parce que mon frère prenait toute la place?
Extrait de The worst Day ever.
Yesterday was the worst day ever,
And tomorrow won't be better it's history repeating
On and on
Summer plans are gone forever
I traded them in for dishpan water
And everyday is never ending
I need to work I'm always spending
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Et puis vient la colère. Pourquoi est-ce que l’on me rejette? Pourquoi est-ce que je me sens si seule? C’est injuste que mon nom avant me donnait des amis et que maintenant, il me rende seule au monde. Dès mes premiers jours en secondaire un, je m’enligne avec mon nouveau tempérament. En l’espace d’un mois, je me fâche et je casse le nez à une fille de ma classe qui avait eut la honte d’insulter son père. Il était totalement hors de question que je me laisse marcher sur les pieds et que l’on tache la réputation de son père. Au début mes agissements ne sortirons que rarement de l’école. Après cet incident, on me retira de l’équipe sportive dont je faisais parti. Je voulais seulement de l’attention que mon père me regarde et qu’il me dise qu’il était fier de moi, parce que je défendais sa réputation. C’est quand je récidive une seconde et une troisième fois que l’on me retire de l’école publique. Le jugement tombe. J’ai maintenant treize ans et j’ai un dossier criminel pour voie de fait. On me déclare dangereuse pour moi-même mais aussi pour les autres et on me met en foyer d’accueil pour que j’apprenne à gérer ma colère et mon agressivité. Je n’avais que treize ans. Peut-on mettre ses erreurs sur le dos de mon jeune age? Je me suis bâtie une réputation. Dans mon dossier, il y avait d’écrit que je ne respectais aucune autorité et que je faisais tout pour provoquer. Je me sentais en prison, n’était-ce pas le lieu où je me trouvais? Je ne voulais pas être enfermée. Je préférais mille fois la mort plutôt que d’être emprisonné. C’est cette raison qui m’a poussé à fuir. J’ai fais ma première fugue à quatorze ans. Mais j’ai récidivé de manière régulière pendant un an.