Le passé est le passé...[Libre:une personne]

"-Lise,tu es sûre de vouloir partir?Tu es encore fragile et cette expérience risque d'être dure pour toi."

"-Maman ça va aller, ne t'inquiète pas, je n'ai plus 5 ans et puis c'est mon choix. J'ai besoin de prendre un nouveau départ, de voir d'autres choses, de rencontrer d'autres personnes"

La mère de Lise commença à sangloter

"-Mais on peut déménager,autre part si tu veux!En Italie,ça te dis pas l'Italie?Ou aux Etats-Unis...Lise je ne veux pas que tu partes,ma chérie. Reste,je m'occuperai plus de toi,on fera des choses toutes les deux,on recommencera tout ensemble"

Lise regarda tendrement sa mère qui s'était mise à pleurer

"-On en a déjà parler,maman. J'ai besoin d'être seule,de me retrouver. Et puis je reviendrai pour les vacances. Moi aussi ça me fait mal de te quitter mais c'est trop tard maintenant je ne peux plus reculer"

Lise embrassa sa mère puis l'enlaça,des larmes roulèrent sur ses joues. Une voix annonça l'embarquement pour le vol 901.582 à destination de Tokyo. Lise prit son sac et serra sa mère dans ses bras

"-Au revoir maman,je t'aime"

"-Moi aussi je t'aime ma chérie...Lise....je suis fière de toi,
Tu as vécu des épreuves difficiles mais tu ne t'es jamais apitoyée sur ton sort comme certains l'auraient fait...comme ton père et moi. Lui aussi est fier de toi..."

Lise embrassa sa mère une dernière fois puis partit, serrant la chaîne qui appartenait à sa soeur dans sa main tout en pleurant en silence. Elle embarqua dans l’Airbus et s’installa à une place située à côté du hublot. Elle pensa à tout ce qu’elle avait vécu depuis qu’elle était née, ce qui la fit déprimer puis elle se reprit, le passé est le passé. C’était un nouveau départ et elle ne devait pas le rater. Finalement l’avion décolla, Lise regarda le paysage qui s’éloignait de plus en plus jusqu’à ce que l’avion se stabilise dans le ciel. Quand l’avion eu atteint sa vitesse de croisière,elle alluma son Ipod,elle écouta tout d’abord Bob Dylan puis Joan Baez et ensuite Bob Marley et ainsi de suite puis au bout d’une heure finit par s’endormir. Elle passa une ½ journée à dormir et à regarder les films qui passaient puis finalement l’avion arriva,ce qui réjouit Lise au plus haut point car elle commençait à en avoir marre d’être enfermé. Elle récupéra ses valises au bout de 2 heures puis fut accueillie par un chauffeur qui l’attendait sur un parking. Celui-ci mit les bagages dans la Mercedes pendant que Lise montait dans la voiture puis ils partirent en direction du pensionnat. Lise était légèrement angoissée, elle avait peur de l’inconnu. Elle ne connaissait personne au Japon et elle allait devoir s’habituer au mode de vie japonais qui est radicalement différent de la culture européenne.Et si elle ne s'intégrait pas?Tout compte fait peut-être que ce n'était pas une bonne idée de venir vivre ici,cela pouvait être moins bénéfique qu'elle le pensait. Mais elle était déterminée enfin du moins pour l’instant. Elle regarda le paysage qui défilait à toute vitesse, Lise aimait faire ça car ça la détendait, toutes ces formes mouvantes et colorées, ça lui faisait penser à des tableaux de maîtres. Elle examina avec curiosité son reflet dans la vitre et se demanda comment sa vie aurait été si sa sœur n’était pas décédée, elle aurait sans doute était meilleure. Lise ressentait un grand vide depuis qu’elle était morte, même si c’était il y a longtemps. Cependant Zach avait été la seule personne à même de combler ce vide mais lui aussi était parti…Lise ferma ses yeux et arrêta de penser à tout ça, c’était pas le moment de se remémorer ces souvenirs douloureux. La voiture s’arrêta et le chauffeur descendit de la voiture afin de prendre les valises tandis que Lise découvrait la façade du pensionnat qui lui paraissait gigantesque. Elle sortit de la voiture vêtue d’un long manteau noir, et un vent frais vint lui caresser sa joue et ses cheveux. Le chauffeur marcha jusqu’à l’entrée du pensionnat accompagnée de Lise qui marchait à ses côtés, le bruit des bottes à talons de Lise sur le sol brisait le silence.
Ils entrèrent dans un grand hall où quelques personnes discutaient, là l’homme déposa les valises et Lise le remercia, il partit la laissant seule. Celle-ci commença à se tortiller les cheveux puis à jouer avec ses multiples bracelets et colliers et à lisser sa robe « 60’s », signe qu’elle était stressée. Finalement elle se mit à chantonner Diamonds and Rust de Joan Baez avec sa si belle voix.
Puis elle prit l'initiative de s'aventurer dans les couloirs,tout en continuant de chantonner.

Ise se regardait dans le mirroir presque en état de choc. Dieu qu'elle devait avoir l'air ridicule face au mirroir, les deux bras en l'air dans une position provoquante de profil les yeux rivés sur son ventre qui devait être plat.

Mais à la place de ce ventre de rêve musclé juste à choix il y avait cette petite bosse ce petit truc rond pas plus gros qu'un pamplemousse. Mais Ise ne le voyait que lui, cette chose horrible qui était là. Point à la ligne. Il était là.

*Tu es juste un passager clandestin... Je te déteste*

Mais voilà qu'elle se mettait à pester et à hurler pour le simple fait qu'elle ne voulait pas de cette étiquette. Quand on était enceinte à tout juste dix-sept ans, il était si facile de se faire coller l'étiquette de fille facile. Mais Ise n'en voulait pas. Des étiquettes elle en avait amplement assez. Elle n'en désirait pas d'avantage... et surtout pas celle là.

Peut-être qu'elle ne voulait pas de cette étiquette parce que contrairement à toute les autres, elle se retrouvait dans sa description. Celle de la fille toujours prête?

*Non! Je suis pas une trainée! Je suis pas une salope de la pire espèce. J'ai fait une erreur. Une simple erreur! Peux-tu partir maintenant? J'ai compris la leçon! Je veux pas devenir grosse! Je veux pas! Je veux pas!*

Peut-être que sur les papiers elle avait dix-sept ans, mais cette réflexion semblait d'avantage à celle d'un enfant de quatre ans qu'à celui d'une femme sur le bord de sa magorité. Elle aurait dix-huit ans en Octobre. Et d'ici là elle devait faire le choix le plus important de sa vie.

Voilà ce à quoi elle songea amèrement en se lancant sur le lit en partant à pleurer secouée par d'immense sanglots à en fendre l'âme que l'on devait pourtant entendre à l'autre bout du pensionnat.

Elle se ressaisit brusquement sur un gros haut de sa bipolarité. Elle avait de l'énergie à revendre brusquement. Il fallait qu'elle fasse quelque chose de sa vie. Elle n'était pas pour rester cloitré indéfiniment dans sa chambre, n'est ce pas? Il faudrait qu'elle sorte un jour ou l'autre. Chose qu'elle n'avait fait qu'une seule fois depuis son arrivée trois jour au paravent!

Ise se regarda par la suite dans le mirroir et réalisa qu'Elle ne pouvait pas sortir dans un tel état. Elle portait un vieux pyjama noir constellé de tache de peinture de toutes les couleurs et des pantouffles rose bonbon. Sa longue tignasse noir tombait dans son dos en battaille. Ise sauta sur ses pieds paré à l'attaque de sa garde-robe et de sa trousse de survie féminine. Elle regarda pendant une dizaine de minute sa longue tignasse en se demandant ce qu'elle pouvait bien en faire. Elle était horriblement noir à ses yeux et elle ne voulait pas correspondre à sa. Elle avait assez d'être morose pas besoin que ses cheveux renvoyent aussi cette image. Elle sortit une bouteille de teinture dans les tons chataina et comme une habituée elle entreprit de se teindre dans cette couleur. Une fois ce truc terminé, elle sortit de sa trousse une rallonge blonde... Puis elle se dit que ces cheveux étaient trop long et elle sortit une paire de ciseaux de coiffeur et entreprit de se les couper de manière drastique. Les longues mèches teintes tombaient en sur le sol. Ses cheveux qui atteignaient presque les fesses lui arrivèrent rapidement tout près des épaules mais elle continuait de couper jusqu'à ce qu'il arrivent en bataille dans son cou. Une courte tignasse parfaite pour la saison chaude. Elle fixa la rallonge qui était bouclé à ses cheveux lisses et en batailles. Et se contempla dans le mirroir. C'était parfait!

Ise était ainsi faite c'était une perfectionniste. Elle n'était jamais satisfaite de son apparence physique ou de ce qu'elle accomplissait. Elle devait toujours beaucoup travailler pour arriver aux résultats escomptés. Elle entreprit de s'habiller. Elle sortit un de ses innombrable corsets dans les teintes fluorescentes... puis le remis en place. Elle opta finalement pour une robe à corset dans les teintes rouges et noirs. Elle savait que cette robe valait une fortune mais elle s'en fouttait, c'était celel là qu'elle voulait mettre et pas une autre...

(à finir! donc pas touche!)(15)

Ils entrèrent dans un grand hall où quelques personnes discutaient, là l’homme déposa les valises et Lise le remercia, il partit la laissant seule. Celle-ci commença à se tortiller les cheveux puis à jouer avec ses multiples bracelets et colliers et à lisser sa robe « 60’s », signe qu’elle était stressée. Finalement elle se mit à chantonner Diamonds and Rust de Joan Baez avec sa si belle voix.

Puis elle prit l'initiative de s'aventurer dans les couloirs,tout en continuant de chantonner.

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