Une arrivée mouillée... [Libre]

Il pleuvait a torent lorsque Ai se trouvait devant la grande grille de son nouveau pensionnat. Elle leva ses yeux gris, de la même couleur que les nuage qui surplombait le ciel. Ce dernier était noir, cela allait bien avec sa journée. Avant d'arrivée devant cet immense entrée, elle c'est faite bousculé et insulté dans le métro, a glissé dans une flaque d'eau et a eut le droit a une belle chutte devant des enfant qui se moquaient d'elle, elle c'est perdu dans la ville, avec toutes ses petites ruelles... Rien pour l'aider a trouver se pensionnat.

Elle poussa lentement les deux grille en metal, et entra tout en regardant autour d'elle. Elle marcha doucement sous la pluie, les yeux emerveillés par le grand batiment qu'elle trouvait si joli. Elle se trouva devant deux grandes portes en bois clair. Elle les poussa brusquement et fut resonner un claquement dans le grand hall qu'elle admira et penetra.
Etant nouvelle, elle ne savait pas où aller. Elle n'était pas trés aventuriere, alors elle décida d'aller s'assoir sur un banc contre le mur en face d'elle, en esperant que quelqu'un passerait par là et l'aiderais a trouver sa chambre. Elle resta assise quelques minutes, trampée de la tête aux pieds quand elle entendit des pas resonner...

L'homme est un loup pour l'homme.

Dans un premier temps, il y avait la peur. La peur du monde qui nous entoure. La peur de partir. La peur de rester. Cette indécision quasi irréelle que seul l'homme semblait en mesure de l'affirmer et de se battre contre. La peur de prendre une décision. La peur de s'en vouloir une fois la conclusion rendue et terminée. La peur simplement, celle de vivre. Celle d'être jugé. Ise avait choisi de quitter la résidence des Ford par peur. Peur de la vie sans Alexender. Peur de Samuel et de ses nombreuses aventures douteuses avec des jeunes homme. Peur de ce que serait la maternité. Peur de la vie en générale sans l'homme à qui elle devait la vie.

Tout est humain, surtout les faiblesses, les lâchetés.

Lâche aurait-elle du se dire. Lâche d'avoir peur de la solitude sans l'homme qu'elle aimait et qu'elle avait été capable d'ouvrir les jambes et le coeur. Lâche aurait-elle du s'écrier. Lâcher d'avoir chercher à fuir la résidence qui avait réussit à lui redonner la joie de vivre pendant un bref instant au beau milieu de la nuit. Lâche de ne pas vouloir admettre qu'elle avait une sainte horreur des adieux. Lâche d'avoir laisser qu'un petit mot froid et impersonnel remerciant les Fords de l'avoir acceuiller et supporter dans le procès de sa mère pour l'inceste dont elle avait été victime. Merci pour le support qu'ils avaient voulu représenter pour elle dans le deuil de leur fils, son fiancé, le père de son bébé. Lâche de ne pas être capable de retirer le grand polaire noir d'Alexender et de leur laisser sur le pas de la porte. Lache d'avoir menti à Samuel en lui disant qu'elle ne faisait qu'aller marcher dehors, parce qu'elle était encore incapable de dormir. Lâche de se sentir soulager quand il l'avait laissé partir. Lâche de ramasser son passeport avec excitation. Lâche d'avoir eut peur de lui dire qu'elle parait parce que c'était ce qu'elle trouvait le mieux à faire à ses yeux. Lâche de ne pas avoir confier à quelqu'un d'autre que son psychologue qu'elle était en fugue majeur. Lâche d'avoir acheter ce billet d'avion en classe économique avec son argent sans s'en vouloir. Lâche de penser qu'elle avait voulu en acheter un pour Alexender, mais qu'elle avait compris qu'il était mort.

Les bébés meurent, les gens disparaissent. Les gens meurent, les bébés disparaissent.

Mais pourquoi? Qu'est ce qui cause la mort d'un jeune homme d'une vingtaine d'années? Alexender n'avait pas mérité la mort. Pourquoi était-il mort? Lui qui ne buvait jamais? Qui n'avait jamais fumé? Par simple solidarité pour la femme qu'il aimait ou pour sa carrière de sportif? Pourquoi, cette nuit-là, un homme avait-il pris le volant se savant ivre? Pourquoi Alexander avait du croiser sa voie? Pourquoi avait-il fallu qu'il dérappe et qu'il se fasse frapper? Pourquoi avait-il sombrer dans le coma et que c'était à Ise et aux Ford de décider si Alexander devait vivre ou mourir? Pourquoi Ise s'en voulait? Au point de vouloir partir ailleurs? Au Japon? Fuir le procès pour conduite avec les facultés affaiblies qui avait mené à la mort d'un étoile du football américain?

Les pères et les mères font des enfants ; Dieu seul fait les saints.

Ise ne lui pardonnerait jamais. C'était pour cette raison qu'elle avait pris la fuite. C'était parce qu'elle ne voulait pas le voir dans le box des accusés. L'homme qui avait tué l'homme qu'elle aurait marié pour ses dix-neuf ans. C'était pour cette raison qu'elle avait pris l'avion, le train, le bus et un taxi pour se rendre au pensionnat. N'importe ou, tant elle serait entourée de gens. Des centaines et des dizaines de gens qui la rassurait par une simple présence. Un simple soupire qui l'empêchait de penser à combien elle souffrait.

La plus grande souffrance est de se sentir seul, sans amour, abandonné de tous.

C'était le matin. Il y avait des gens. Pourtant, sonné par les heures de voyages. Ise restait immobile à fixer la pelouse. Ou devait-elle aller? Que devait-elle faire? Prendre son courage à deux mains? Attendre que quelqu'un s'approche d'elle? Respirer par le nez et attendre que l'on veuille bien? Ise replaca nerveusement la robe qu'elle portait, une robe noire coupé de tissus rouge imitant un peu la couleur du sang qui arrivait à la mi-cuisse, une paire de talonnette de quelques centimêtres (pas plus que trois), ses cheveux longs retenus dans une queue de cheval sombre à l'élastique rouge. Autour de la taille, un grand polaire et au doigt une bague en argent à la pierre rose pâle.

Ai, en entendant les pas résonner dans le hall, repensait à cette journée. A son anniversaire. Elle fixait la bague qu'elle avait prit au doigt de sa mère, sur son corps innanimé, mort. Les images de ce massacre se succedèrent dans sa tête comme un horrible film d'horreur. Elle se souvenait de chaque detail, chaque mort, chaque hurlement, chaque combat. Elle regarda ses mains et revit même le sang des trois hommes qu'elle avait tué mélangé à la haine qu'elle ressentait vis-à-vis d'eux. Elle voulait pleurer, pleurer de tristesse, de rage, de haine, elle voulait pleurer mais elle n'y arrivait pas. Pourquoi ? Elle sentit sa cicatrice lui faire mal au moment où elle se posa cette question. N'arrivait-elle pas a pleurer a cause de cette fille ? Cette fille qui l'a blessé et ensuite sauvé ? Elle était completement perdu. Autant dans son coeur, que dans ses pensées... Les pas se rapprocherent et dans sa tête elle vit entendit la fille s'approcher d'elle et lui arracher le katana. Elle sursauta lorsqu'elle apperçut une fille aux long cheveux attaché en queue de cheval sombre avec un élastique rouge. Elle portait une jolie robe noir coupé de tissus rouge lui rappelant la couleur et l'odeur du sang. Elle s'arretait a mi-cuisse. Elle avait aux pieds une jolie paire de talonettes pas trés haute, juste de quelques centimètre, cela lui donnait une élégance particuliere lorsqu'elle marchait. Ai remaqua aussi un grand polaire autour sa taille et une jolie bague en argent portant avec charme une pierre rose pâle.

Elle se leva, et regarda la fille avec un sourir chaleureux. Elle s'approcha elegement vers l'inconnue. Ai n'arrivait pas a savoir quel genre de personne c'était, elle avait juste reussit a lire dans ses yeux de la tristesse lorsqu'elle l'avait regarder.

" Je m'excuse, mais je suis perdue. Et à cette heure-ci il n'y à personne dans les parages, alors je me demandais si vous saviez où sont les chambres... "

Ai Attendait une réponse, mais elle ignorait totalement que la nouvelle venue aussi ne savais pas par où aller...

Ise Nitta n'avait pas senti le sang de quelqu'un coulé sur ses main. Mais ce qui avait bouisillé le coeur et la tête d'Ise Nitta, c'était le sang qu'elle avait vu sous les bandange de son amant. Lui qui avait tout fait pour la protéger. La jeune femme s'était senti si mal de le voir sur le bord de la mort, si coupable d'avoir à faire le choix entre le voir vivre et le voir mourir. L'automobile avait abimé la tignasse blonde du jeune homme. Le bandage autour de la tête, celui autour des bras et des jambes. Toute cette souffrance qu'Ise avait vu en lui dans ses membres. Lui qui avait toujours tenter de paraitre fort et fier. Pour Ise qu'il aimait et qu'il savait si fragile. Combien de nuit avait-elle passé assise à son chevet sachant pertinement qu'il n'ouvrirait pas les yeux miracleuresement? Mais assise à espérer qu'il se réveille pour hurler qu'il était vivant. qu'elle et le bébé étaient en sécurité.

Ise appuya nerveusement une main sur son ventre doucement. Il fallait le protéger de la dureté du monde et du fait que la vie était une épreuve horriblement douloureuses par moment. La jeune femme ferma doucement les yeux. Sa valise tirée timidement elle fit un pas vers l'avant. Elle n'avait plus envie d'aller dans cette école. Retourner dans une autre prison. Pourtant se payer un appartement était trop cher. Et elle ne voulait pas être seule avec elle-même et le bébé. Elle ne savait pas ce que sa vie allait devenir. Alex qui lui avait promis d'être là éternellement.

" Je m'excuse, mais je suis perdue. Et à cette heure-ci il n'y à personne dans les parages, alors je me demandais si vous saviez où sont les chambres... "

La voix l'avait effrayé. Elle réouvrit les yeux et fixa la jeune femme. Ise était le genre de fille qui était timide malgré tout était le genre. C'était une artiste mais qui dans sa déprime était le genre à s'isoler des autres.

"Je... euh... je sais pas... Je suis perdue moi aussi tu sais... euh... je suis nouvelle... je m'appelle Ise... Ise Nitta... Nitta-ford..."

Ai fut surprise d'avoir fait peur a l'inconnue. Celle-ci mit du temps a répondre, elle hésita sur ces mots, elle semblait timide, perdu dans ses pensées. Elle avait le visage devaster par la tristesse. Ai aurait voulu faire quelque chose, mais ne la connaissant pas elle resta a part. Tout le monde a sa part de chagrin dans la vie.

" Je... euh... je sais pas... Je suis perdue moi aussi tu sais... euh... je suis nouvelle... je m'appelle Ise... Ise Nitta... Nitta-ford... "

Ai continuait de lui sourir amicalement. Elle n'avait pas l'habitude de rencontrer des personnes timides. Elle tourna sur elle-même pour voir autour d'elle. Ai esperait que quelqu'un passerait. Mais rien. Elles n'étaient que toutes les deux. Alors Ai se présenta, par politesse.

" Moi c'est Ai, Ai Kokoro, enchantée ! "

Ai ne c'était pas arreter de sourir. Avec la mauvaise journée qu'elle avait eut, ça la consolait un peu de savoir qu'elle n'était pas la seule perdue. Elle sentait que dans ce batiment, dans cet interna, elle pourrait revivre. Pas comme avant. Mais revivre ne serais-ce qu'un peu. Elle rêvait que dans cet etablissement elle pourrais passer des journées en repensant au bon souvenir qu'elle avait eut avec sa famille, et ne pas penser constement aux mauvais. Elle rêvait d'être capable de dormir une nuit sans faire de cauchemard. Elle rêvait tout simplement de pouvoir être une seconde fois heureuse. Lorsque sa famille est morte, Ai n'avait personne pour la soutenir. Elle s'était inscrite ici sachant qu'il n'y a pas mal de monde, elle que personne ne la connait. Cela serais plus facile pour elle de cacher son passé et d'avoir la vie normale d'une adolescente de seize ans. Sa mère lui a toujours dit que l'espoir fait vivre, alors tout les jours elle garde cet espoir. Pour vivre, pour sa mère...

Elle était stressée, elle tordait ses doigts dans tout les sens. Au bout d'un instant, reprenant ses esprits, elle réouvrit la bouche. Elle demanda gentillement a Ise Nitta de l'aider. Peut-être qu'a deux elle trouverait plus facilement les dortoir pour deposer leurs bagages.

" Euh... Ben si tu veux on a qu'a chercher les chambre ensemble ? "

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